mondesrenverses

             Les puces sont partout : dans les téléphones portables, dans les cartes bancaires, les passeports (et bientôt les permis de conduire), mais aussi dans les produits que l’on achète, comme les vêtements par exemple.

Ces puces que l’on appelle « puces RFID » sont des puces qui fonctionnent par radio-fréquence. Un scanner les actives et la puce renvoie à ce scanner tout un tas d’informations concernant l’entité pucée.

Ce qui m’a particulièrement intéressée, c’est de voir comment ces puces se rependent de plus en plus dans nos vies quotidiennes, et surtout, comment –et pourquoi – nous les acceptons. L’argument récurrent étant : « au nom de la sécurité ».

La grande question que l’on peut se poser est « à quand la puce pour humain ? ». La réponse est qu’elle existe déjà. La puce sous-cutanée que vous pouvez implanter à votre chien existe pour votre enfant. Aux Etats-Unis, depuis 2004 l’implant est légal.

Rassurons-nous : cette pratique n’est pas encore généralisée, c’est pourquoi, dans un monde renversé, les êtres humains seront pucés de leur naissance à leur mort, de la même manière que le bétail… Sauf que, selon moi, nous sommes déjà sur le chemin qui y conduit.

http://www.dailymotion.com/video/x16fmg_verichip-puce-sous-cutanee_news

Séverine Hubard propose une nouvelle vision de la vie en communauté dans les agglomérations.

Elle renverse le système de maison individuelle, le quartier pavillonnaires. Bien qu'elle ne revendique pas l'aspect contestataire, elle transforme tout de même des maisons en bois, chalets préfabriqués Leroy Merlin, en une architecture nouvelle, imaginaire et poétique, voir utopique.

Ces quartiers pavillonnaires sont le nouveau foyer de l'ouvrier qui lui préfère l'habitat individuel à l'habitat collectif des cités. Ces vastes zones d'habitations sont en périphérie des villes. Les classes moyennes qui ne peuvent rester au centre des villes viennent y retrouver le confort et la tranquillité de ces quartiers modernes. Ces classes moyennes cherche une protection. Le pavillon, issus des Trente Glorieuses, symbolisait alors l'ascension sociale aujourd'hui remise en cause par le déclassement provoqué par la crise.

Ces quartiers éloignés des centres villes, manquent d'activités, de commerces, de centres culturels, sportifs... créant un replis autour de la famille au détriment du voisinage.

D'un point de vue plus esthétique, l'habitat urbain modèle de réussite, conforme, sans histoire, me rebute d'emblé, et d'un point de vue extérieur me pousse à me questionner autour des modèles de société telle que l'architecture et l'urbanisme les mettent en avant.

vacarme n°42, http://www.vacarme.org/rubrique288.html /// INSEE /// Bernard Secchi, La Ville du XX° siècle

Les mondes renversés est un blog collectif d’étudiants qui expérimente autour de cette thématique éponyme. 

Nous sommes 14 étudiants actuellement en DNAT2 à l’Ecole de l’Image d’Epinal et avançons sur un projet d'exposition dans le cadre d'un Atelier de Recherche et de Création.

Nous travaillons sous la forme de l’atelier, privilégiant ainsi la dynamique de groupe : l’échange et la critique collective comme élément méthodologique moteur.

Chaque personne du groupe a choisi d’investir un terrain d’investigations personnel. C’est en menant de front une approche théorique et pratique quotidienne, que cette méthodologie de recherche se mature de façon naturelle et progressive.

Le travail de réflexion et d’expérimentation plastique sont indissociables et se font conjointement. Faire et penser s’alimentant donc l’un et l’autre à toutes les étapes du projet.

De cette manière le texte, le mot , l’image et le son sont mis au même niveau, tout aussi important les uns que les autres dans leurs plasticités et leurs sens.

La finalité publique de ce travail sera la nuit des musées, soirée du 14 mai 2011 au musée de l’image à Epinal. Il s’agit d’envisager cette exposition comme une présentation évènementielle qui prendra en compte l’espace et fera se rencontrer les projets de tous les étudiants avec le public.